Résumé spoilant et présentation des personnages du livre « Glow of the Everflame », tome 2

Diem est convaincue de perdre la raison lorsque la couronne de Lumnos apparaît sur sa tête. Pourtant, Teller puis Lily confirment que tout est bien réel. Elle leur fait promettre de garder le secret, résolue à fuir et à se cacher. Mais Lily finit par en parler à son frère, qui vient aussitôt chercher Diem pour la conduire au palais. Bien que Diem affirme qu’il s’agit d’une erreur, Luther est catégorique : elle est la nouvelle Reine de Lumnos. Son couronnement ne sera toutefois définitif qu’après avoir affronté d’éventuels prétendants à la couronne dans un mois. Seule la mort pourra la libérer de ce destin.

Dès son arrivée, Diem est présentée à la famille Corbois. Leur réaction oscille entre surprise et irritation lorsqu’elle leur révèle qu’elle est mortelle. Leur véhémence est toutefois en partie atténuée quand Diem leur confie que son père était un Descendant, même si elle ignore son identité. Remis Corbois y voit une aubaine : les Descendants Sans Maison n’ont jamais pu accéder au trône, mais Diem pourrait se revendiquer de la famille Corbois.

Peu à peu, Diem noue des liens avec Eleanor, une cousine de Luther, qu’elle choisit comme conseillère pour l’étiquette et les relations politiques. Aemonn Corbois, cousin de Luther, tente également de se rapprocher d’elle, flirtant ouvertement, et l’invite même au bal donné pour les funérailles du Roi Ulther. Diem, troublée, refuse, lui révélant qu’elle est fiancée à un humain, Henri.

En revanche, elle peine à faire confiance à Luther quand elle comprend qu’il était l’exécuteur du roi chargé d’éliminer les enfants nés d’un parent mortel. Luther lui assure néanmoins qu’il ne désire pas sa couronne et se place entièrement à son service. Il l’encourage même à libérer la magie qu’elle a en elle, car la Providence – source de pouvoir des Descendants – peut devenir dangereuse si elle est réprimée. Diem nie posséder des pouvoirs, bien qu’une force violente couve en elle. Poussée dans ses retranchements, elle finit par relâcher cette force. Luther, ravi, y voit la preuve de sa puissance, et Diem prend conscience de ce qu’elle refusait d’admettre : elle est une Descendante, condamnée à une longue vie alors que ses proches vieilliront et mourront. Elle questionne alors Luther sur sa mère. Lié par une promesse, il ne lui révèle rien, si ce n’est qu’elle est toujours en vie.

Peu après, Remis informe Diem que débuteront bientôt les réceptions des Maisons, des entretiens privés avec les dirigeants des vingt familles, étape stratégique pour éviter un duel.

Contre toute attente, Diem retrouve Henri au palais. Celui-ci est furieux qu’elle lui ait caché sa nature de Descendante. Elle tente de se racheter, lui réaffirme son amour et lui propose de le présenter comme futur roi lors du Bal de l’Ascension. La colère d’Henri semble s’apaiser, mais leur échange est interrompu par Luther, qui fait raccompagner le jeune homme en ville.

Inquiet que Diem ne lui accorde pas sa confiance, Luther lui remet un carnet révélant qu’il a secrètement aidé les enfants métis à fuir Lumnos, au mépris des lois. Un secret qui pourrait lui coûter la vie, mais qu’il lui confie en gage de loyauté. Il la met également en garde : si elle présente Henri comme son promis, il ne survivra pas jusqu’au couronnement. Les familles rivales n’hésiteront pas à tuer un mortel prétendant au trône. Il lui conseille donc de taire sa décision jusqu’au rituel.

Avant d’entamer les négociations avec les Maisons Descendants, Remis lui demande de sceller leur accord avec un marché sous caution : si Diem accepte de se revendiquer de la maison Corbois durant son règne, celle-ci s’engagera à ne pas la provoquer en duel pour contester son couronnement. Diem accepte ce pacte qui lui assure le soutien indéfectible des Corbois : si l’un d’eux rompt le marché, il verra sa magie disparaître.

Diem commet son premier faux pas en se rendant aux funérailles du Roi Ulther en portant du noir, selon la tradition humaine, alors que les Descendants s’habillent en rouge. Elle perd encore de son crédit en échouant à allumer le bûcher funéraire, paralysée par la présence d’Henri et de son père, qui découvre le nouveau statut de sa fille.

Après cette humiliation, elle exige de voir son père. Ils se réconcilient, et il lui avoue qu’il n’a jamais cherché à connaître l’identité de son père biologique. Elle lui demande de devenir son conseiller pour les réceptions des Maisons, ce qu’il accepte.

Le soir du Bal de l’Ascension, Diem est escortée par Aemonn, mais Henri surgit, décidé à s’afficher publiquement à ses côtés. Il n’est pas venu seul : deux cents rebelles attendent aux portes du palais pour en prendre le contrôle. Diem tente de le dissuader, craignant un bain de sang, en vain. Elle le fait donc enfermer et demande à Luther d’éviter un massacre. Celui-ci propose de libérer les Descendants d’Umbros du Sort de la Forge, qui bride leur magie hors de leur territoire. Ainsi, ils pourront contrôler les pensées des rebelles pour les disperser. Mais cela permettra aussi aux ambassadeurs d’Umbros de lire dans l’esprit de tous les invités du bal.

Durant la soirée, chaque royaume offre un présent. Celui d’Umbros est énigmatique : leur émissaire répète à Diem les paroles d’une vieille femme qui l’avait incitée à arrêter sa prise de pyroracine. Diem comprend qu’il s’agissait en réalité de la Reine d’Umbros, qui souhaite lui reparler après son couronnement. Elle affronte ensuite la famille Hanoverre, dont l’héritière, Iléana, tente encore de séduire Luther, quand bien même celui-ci a mis fin à leur promesse de mariage arrangé. Diem doit également faire face aux attaques de la matriarche, Marthe, qui l’accuse d’avoir causé la mort du roi. Diem retourne l’accusation : insinuer une telle trahison sans preuve pourrait être vu comme une attaque contre les maisons Corbois et Fortos.

Lors d’une danse, Luther réaffirme à Diem sa loyauté, mais aussi son désir de faire partie de sa vie.

Les rencontres avec les familles débutent le lendemain. La première, la famille Evrim, est choquée de voir un humain siéger aux côtés de Diem et exige, en signe de loyauté, qu’elle punisse violemment les mortels ayant attaqué leur armurerie, ce qu’elle refuse. Après cette première entrevue calamiteuse, le père de Diem lui remet sa démission : certes, elle a besoin de lui, mais pas au point que cela nuise au début de son règne.

Quelques heures plus tard, Diem est conduite en urgence chez son père, assassiné par des Descendants. Sous le choc, elle libère toute sa magie, réduisant la maison en cendres.

Les négociations reprennent, cette fois avec la famille Hanoverre. La matriarche exige l’expulsion des mortels du royaume via un contrat sous caution. Diem refuse catégoriquement : sa loyauté va au peuple, pas aux élites. Elle défend une justice équitable, quitte à y perdre la vie.

Henri assiste aux funérailles du père de Diem, accompagné de Vance, chef de section des Gardiens. Celui-ci veut prévoir une attaque au cas où Diem échouerait lors du Duel. La jeune femme rejette ce plan trop risqué mais accepte de leur montrer, en guise de gage à la cause des mortels, un souterrain secret menant au palais. Elle leur bande les yeux pour préserver l’emplacement, souhaitant les soutenir sans faire de nouvelles victimes. Mais Vance saisit la première occasion pour s’échapper et mémoriser le trajet, suivi par Henri malgré les supplications de Diem.

Les jours suivants, les audiences continuent, mais Diem, accablée, y participe mécaniquement. Lors de la dernière rencontre, Remis annonce qu’il a retiré tous ses titres à Luther pour les confier à Aemonn. Quand Eleanor proteste, il la renie et la condamne à vivre parmi les Sans Maison.

Tout s’effondre autour de Diem. Elle comprend que chacun de ses proches paie le prix de ses choix.

À deux jours du Duel, perdue, elle utilise un artefact offert par l’une des familles pour la guider vers ce qu’elle désire réellement. La boussole la mène à son ancienne demeure, désormais rasée. Là, elle s’effondre, accepte enfin son chagrin et comprend que son désir profond est de retrouver le bonheur auprès de ses parents, ce qui est impossible.

Plus sereine, elle reprend les entraînements et parvient avec peine à produire un sort de protection. Elle demande à Alixe Corbois de devenir sa conseillère à la défense du royaume et révèle qu’elle a passé un marché sous caution : si un Corbois la provoque en duel, il perdra sa magie.

Le jour du Duel, Diem, plus confiante, découvre que toutes les maisons – sauf les Corbois – la défient. Son moral dégringole encore quand même Luther se déclare candidat. Trahie, elle exige de choisir son adversaire et désigne Rhon Ghislaine, un homme qu’elle avait tenté d’empêcher de tuer son propre fils métis. Luther, furieux, la supplie de le choisir comme adversaire. Mais elle en est incapable, ayant des sentiments pour lui. Luther lui avoue qu’il comptait perdre face à elle pour garantir son accès au trône. Ils admettent leurs sentiments et s’embrassent.

Le combat commence. Diem parvient à invoquer un bouclier et, avec ruse, déstabilise Rhon. Mais, incapable d’attaquer, elle est blessée et sombre dans une vision : l’homme tout de gris qu’elle a vu lors de l’incendie lui propose de rejoindre sa cause pour anéantir les Descendants, l’appelant « Fille de l’Oubli ». Bien qu’elle souhaite une fin à leur gouvernance, Diem refuse : elle est la Reine de tous, mortels comme Descendants. Cette acceptation débloque enfin sa magie.

Elle terrasse Rhon sans peine mais refuse de l’achever. Lorsqu’il tente de la poignarder dans le dos, elle le pulvérise d’une seule pensée, déclenchant les vivats de la foule. Choquée par la liesse suscitée par la mort, elle laisse éclater sa colère, abattant les barrières magiques du public pour leur rappeler sa puissance. Les Maisons, terrassées, se soumettent et la reconnaissent comme Reine.

Après le couronnement, Luther lui révèle son dernier secret. La sainte Mère Lumnos avait annoncé à son père que son premier fils serait l’héritier le plus puissant des Descendants et sans conteste le futur héritier de la couronne. Seulement, ce premier fils est né d’une mortelle. Pour cacher son métissage, il a été séparé de sa mère à la naissance. Bien plus tard, elle est revenue vers lui, mais Remis a tenté de la tuer. Luther s’est interposé, a frôlé la mort et en a gardé une effroyable cicatrice. Lorsqu’il était entre la vie et la mort, la sainte Mère l’a guéri, lui prédisant qu’il servirait une reine aux yeux gris, Diem.

Pour achever son couronnement, Diem doit se rendre seule à Cœurîle, au Temple des Affinis, où l’attendent les autres Couronnés. Là, on lui révèle le secret des royaumes : les Affinis ont apporté de leur monde le cœur de pierre, une roche magique scellée par leur sang. Elle maintient l’existence des neuf royaumes : si elle est détruite, tout s’effondre.

Lorsque Diem doit verser à son tour son sang sur la pierre, celle-ci éclate, foudroyée. Les Couronnés, stupéfaits, la traitent d’imposteuse. Elle entend alors la voix de sa mère, qui accourt, mais le temple est soufflé par une explosion avant qu’elles puissent se rejoindre.